La poésie contemporaine/ Šiuolaikinė (post-modernioji) poezija ir jos įvairovė


La poésie contemporaine.  Diversité formelle

La littérature contemporaine c’est la réflexion du présent. Elle a cela d’intéressant et différent qu’il n’y a pas de groupe ou d’école dominants. Le temps des grands courants tels que le réalisme, le romantisme, le symbolisme qui dominaient dans tous les domaines des arts se sont terminés. « L'heure des doctrines, des systèmes et des idéologies est passée, semble-t-il, même si l'esprit de chapelle n'a quant à lui pas disparu ». Ces changements dans la littérature amène la poésie à la diversité et en même temps  à l’universalisme. Pour ces raisons il est possible de lire la poésie contemporaine dans tous ses états.
La tradition des vers ne disparait nulle part. Les poèmes en vers se sont périodiquement plus ou moins populaires dans toutes les époques. Dans une époque postmoderne, elles sont parfois entendues, « sur le mode du jeu, souvent citationnel, avec le moule des formes vieilles ». Le rythme et les disjonctions contemporains s’inscrivent dans tous les vers. « La distinction entre prose et vers recoupe une différence de rythme, de régime et de liaison. » Plus que jamais, la poésie d’aujourd’hui est « aux prises avec la prose. Non pas pour la poétiser », mais plutôt pour éliminer le limite entre la poésie et la prose [http://www.maulpoix.net/Diversite.html].
Depuis le XXe siècle le poème en prose a beaucoup changé. Surtout au XIXe siècle on avait des traits métaphysiques distincts chez Baudelaire et particulièrement chez Rimbaud. Lorsqu’un poème en prose était un moyen d’approfondir « l’univers infini du Moi et de se rapprocher d’une réalité supérieure à laquelle l'ancienne poésie ne pouvait accéder, à cause de l'emprise de la raison et de la logique traditionnelle ». Mais dans le début du XXe siècle, le poème en prose reprend la tendance qu’on pouvait apercevoir un peu déjà chez Baudelaire et Rimbaud. L’humour et l’insolite, « l’écoute des intimes et infimes manifestations de la réalité concrète prosaïque », intensifiaient pendant les cinquante dernières années [Bernard, 1959, 814]. On peut citer quelques exemples : « Chez Francis Ponge, la prose est devenue "Proême". Dans l'œuvre d'Yves Bonnefoy, la prose poétique se rapproche du récit. Dans l'œuvre de Philippe Jaccottet, elle s'inscrit dans la filiation des méditations ou des "rêveries" d'un promeneur solitaire. Plus récemment, chez Emmanuel Hocquard, elle s'affirme comme lieu d'une écriture littérale et tabulaire » [http://www.maulpoix.net/Diversite.html]. 
Dans cet océan d’œuvres inclassables il faudrait ajouter nombre d’écritures fragmentaires ou autrement dire fragmentés. Il est possible de les rencontrer assez souvent « chez les lecteurs des philosophes présocratiques, de haïkus, ou les héritiers de René Char et de Maurice Blanchot (Roger Munier, Michel Camus, Frank-André Jamme » etc.). Ils exercent une écriture  « de la discontinuité et de la juxtaposition ». Ils pratiquent une composition simple, mais en même temps sentencieuse, qui dépasse les limites de la vie quotidienne. C’est « l'énonciation de vérités problématiques et provisoires. Elles disent un minimum plutôt qu'un maximum » [idem.].  Dans trois lignes écrites (qui sont partagés en 5-7-5 segments) on découvre un texte non rimé,  « un poème concret, une poésie des sens et non des idées »  [http://clicnet.swarthmore.edu/litterature/moderne/poesie/duhaime.html]. Autrement dire il est possible de l’appeler haïku européen, parce qu’ils sont très semblables, la différence est telle que les haïkus japonais s’est rangé dans une ligne.
Ensuite, on rencontre une nouvelle. Dont les définitions théoriques des critiques de la littérature se sont multiples et contradictoires. « Pour les uns, la nouvelle moderne est courte, réaliste, sans sens du temps et file d’un trait vers sa chute. Pour d’autres, elle n’a qu’une seule « voix » ou qu’une vérité » [Mignard, 2000, 8]. Dans une première défense de la micronouvelle française on écrit que la micronouvelle (en anglais « short-short story »), parfois appelée aussi microroman, forme un récit littéraire en prose qui est bref et dense alors que parfois elle se rapproche de la poésie.   « C'est Laurent Berthiaume et le collectif Oxymoron qui ont utilisé pour la première fois en 2007 le terme micronouvelle en intitulé d'une œuvre littéraire pour désigner des textes ultra-courts de leur composition ». Le but de micronouvelle n’est pas décrire l’histoire ou les personnages, mais plutôt les créer par des simples traits. Elle s’adresse à la culture générale du lecteur et à son capacité d’interprétation. Cette forme de littérature exige la participation du lecteur, parce qu’elle ne lui reste jamais passif. Elle utilise le vocabulaire attentivement choisi et réuni en une ou plusieurs phrases minutieusement travaillés.  « Elle aime parodier les expressions courantes et se révèle assez souvent acide et cynique » [http://www.vincent-b.sitew.com/#MICRONOUVELLES.F].
Enfin, à-peu-près dès le milieu du XXe siècle dans les autres arts on voit « se multiplier les tentatives formalistes ou déconstructivistes les plus inattendues ». On constitue des laboratoires expérimentaux où les épreuves forment les nouvelles conceptions de l’art. La poésie n’en est pas exception, elle  manifeste dans la quantité de formes marginales, telles que  [http://www.maulpoix.net/Diversite.html] :
a)   le collage les écrivains ne sont pas les seuls qui s’intéressaient à la graphie. Les peintres, eux-aussi incorporaient des lettres dans leurs œuvres. Dans l’art moderne les collages se sont réinventés par Pablo Picasso, Georges Barque et Juan Gris autour des années 1910 [Peignot, 1967, 169-170]. C’est une technique d’art lorsqu’on colle ensemble sur une surface des éléments variés qui ne sont pas associés l’un à l’autre. Cela peut être : extraits de journaux, papier peint, documents quelconques, objets divers etc. Le collage laisse supprimer la différence entre peinture et sculpture. [http://www.theartstory.org/artist-braque-georges.htm]. A partir de 1929, Max Ernst crée les romans-collages [Seibel E. W., 2010, 14]. Il est important de mentionner Brion Gysin qui invente la technique du « cut-up » et William S. Burroughts qui le popularise dans tout le monde depuis les années 60. « Le "cut up", c’est le fait de couper différentes parties d’un texte, le sien ou celui d’un autre, et de les combiner pour reformer un nouvel écrit, tout comme un collage en peinture ou le montage au cinéma »     [http://www.larevuedesressources.org/article.php3?id_article=847] ;
b)   le lettrisme – dont le créateur est Isidore Isou (qui écrit Le manifeste de la poésie lettriste en 1942), il brise le mot pour la lettre. C’est la poésie alphabétique « débarrassée de son contenu signifiant », qui intègre tous les bruits dont le corps humain peut produire : aspiration, expiration, soupir, applaudissements etc. Selon cette conception on crée une nouvelle manière de concevoir et de distribuer l’alphabet. Mais il ne faut pas le confondre avec les poèmes futuristes ou dadaïstes qui ont pour but de détruire le langage et annoncer « la fin du ciselant » [http://www.lelettrisme.com/pages/02_creations/poesie.php] ;
c) la poésie sonore encore Isidore Isou voulait supprimer la frontière entre la poésie et la musique. Les mots devaient libérer les sons qui les composent. Et les premières poèmes sonores se sont illettrés, composés par François Dufrêne en 1953, Henri Chopin. François Dufrêne non seulement refuse les lettres, mais il utilise les nouveaux sons par exemple battements de langue, coups de glotte, roulements, bruyantes inspirations, expirations etc. Jusqu’à produire une mélodie pendant plusieurs minutes. Ecoutant les audio-poèmes d’Henri Chopin on peut entendre chants des oiseaux, arrivées de trains sirènes, vibrations diverses etc. [Frontier, 1992, 341-345] ;
d)   la poésie-action – Bernard Heidsieck était l’un des fondateurs de la poésie sonore. Mais il avait une opinion que le poème doit être lu devant le public pour être pleinement achevé. Premièrement le poème doit être écrit (collages de paroles, exclamations, questions etc.), et après, lorsqu’un poème est en confrontation directe avec le public, il devient poème-action. La voix et le corps du poète se sont très importants parce que le ton et le langage du corps font la partie du sens. Alors, « la poésie rejoint l’art de performance ». Et ce qui devient le plus important que la présence physique et l’énergie se met en œuvre [Idem, 346-347] ;
e)    la poésie visuelle il y a beaucoup d’opinions en ce qui concerne l’apparition et signification de ce terme. Par exemple Jacques Bouby emploie ce terme comme synonyme de la poésie graphique, puis pour remplacer le terme de la poésie concrète [Bouby, 2001, 44-55]. Par contre Stephan Barron explique qu’il faut séparer ce terme de la poésie graphique ou typographique parce qu’il définit un courant d’art qui utilise le poème comme forme. Cela veut dire que  le poème visuel quitte le champ du poème et devient uniquement un acte visuel         [http://stephan.barron.free.fr/1/fargnier_myriam/pr%8Esentation.htm]. Mais il est vrai que cette sorte de poésie rejoint la peinture (visuel) et la poésie ensemble ;
f)    la calligraphie musicale – selon Jérôme Peignot l’inventeur de ce phénomène est Claude Melin dont une première exposition était organisée en 1979 à Paris, qui s’appelait « Ecritures musicales ». C’était la première fois qu’on a pu voir une exposition authentique des « calligraphies musicales ». Peignot prétend que : « quelque chose de fondamental dans la transcription du message musical passe par la graphie de chaque compositeur, quelque chose que la notation musicale seule est incapable de transmettre ». C’est ainsi que ce genre calligraphique lie le poème et la musique (voir annexe n°5) [Peignot, 1980, 39-47] ;
g)  la poésie numérique – en termes simples, cette poésie est née grâce à la synthèse des technologies et de la poésie, avec les écrivains en utilisant tous les éléments de multimédia comme l’unité importante du texte.  Les sons, les images, le mouvement, la vidéo, l’interface/l’interactivité, et les mots sont combinés pour créer de nouvelles formes poétiques et des expériences (voir annexe n°6)  [http://www.huffingtonpost.com/jason-nelson/digital-poetry_b_824768.html#s242066&title=game_game_game].
Donc, c’est une nouvelle forme de poésie qui se manifeste comme une synthèse de la littérature et des arts visuels: la poésie graphique. La nouvelle poésie est inspirée par les autres cultures anciennes qui avaient une écriture différente. Pourtant les nouveautés étaient toujours très critiquées avant d’être reconnues.



Comments

Popular Posts